Dernières actualités avec #Benyamin Netanyahou


Le Figaro
a day ago
- Politics
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«Les actes de violences pourraient provoquer un désastre» : l'armée israélienne attaquée par des colons en Cisjordanie
Réservé aux abonnés Un groupe d'extrémistes a agressé ce week-end des soldats israéliens, à coups de pierres notamment, provoquant une vive polémique. « C'est le Far West », s'est écrié un commentateur de la radio de l'armée israélienne. Ce cri du cœur a été lancé à propos des agressions commises ce week-end par un groupe de quelques dizaines de colons extrémistes contre des soldats israéliens en Cisjordanie. Des militaires ont été la cible de jets de pierres, d'autres ont encaissé des coups de poing, l'un d'eux a subi une tentative d'étranglement, les roues d'un véhicule militaire ont été lacérées, un poste de police dans la colonie de Bet El a été la cible d'une tentative d'incendie à l'aide de cocktails Molotov. Du côté des assaillants, un jeune de 14 ans a été blessé par balle et six autres émeutiers ont été arrêtés. Ces affrontements ont aussitôt suscité une polémique. Benyamin Netanyahou, qui habituellement préfère garder le silence sur ce genre d'incidents, les a, cette fois-ci, condamnés sans détour. « Tous ceux qui ont agi contre la loi, et contre des soldats, doivent être traduits en justice », a proclamé le chef du…


Le Parisien
2 days ago
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« Un camp de concentration » : Ehud Olmert fustige le projet de « ville humanitaire » à Gaza lancé par le gouvernement israélien
À ce stade, le projet n'est encore qu'hypothétique. Faire émerger des ruines du sud de Gaza une « ville humanitaire » et y regrouper, dans un premier temps, quelque 600 000 Palestiniens. Israël Katz semble y croire. Lundi dernier, le ministre de la Défense de l'État hébreu a chargé son cabinet et l'armée d'esquisser un plan en ce sens, sous l'œil approbateur de Benyamin Netanyahou. Selon les mots d'Israël Katz, les Palestiniens n'auraient aucun droit de quitter l'enclave de Rafah, hormis s'ils souhaitent se rendre à l'étranger. Dans un entretien accordé ce lundi au Guardian , Ehud Olmert s'insurge contre cette perspective. « C'est un camp de concentration, je suis désolé », cingle celui qui fût Premier ministre d'Israël de 2006 à 2009 - et emprisonné plus d'un an pour corruption 2015. L'homme de 79 ans, issus des rangs de la droite, va même plus loin dans les colonnes du quotidien britannique : « Si les Palestiniens venaient être déportés dans la nouvelle ville humanitaire , alors on pourrait dire que cela fait partie d'un nettoyage ethnique ». « Cela n'est pas le cas pour l'instant », tempère-t-il, tout en ajoutant que cela serait « l'inévitable interprétation » de toute tentative de mettre sur pied un camp massant des centaines de milliers de personnes. Pour l'ancien Premier ministre israélien, Israël commet d'ores et déjà des crimes de guerre dans la bande de Gaze. La construction d'un tel camp constituerait alors une nouvelle étape dans l'escalade du gouvernement de Benyamin Netanyahou. Voilà plusieurs semaines qu'Ehud Olmert tire la sonnette d'alarme dans les médias internationaux. Le Monde , L'Express , France Inter , The Financial Times … Par le biais d'interviews ou de tribunes, l'ancien homme d'État pointe directement le leader du Likoud. Ce dernier « n'agit pas pour l'intérêt supérieur de la nation mais pour sa propre survie politique. Tout autre argument est un écran de fumée », soutient par exemple Ehud Olmert. Membres incontournables de la coalition au pouvoir, les ministres d'extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir sont pour leur part indirectement mis en cause pour la dégradation de la situation en Cisjordanie, où les attaques contre les Palestiniens sont fréquentes. « Il est impossible que les colons puissent opérer de manière si consistante, importante et étendue sans un soutien et une protection apportée par les autorités israéliennes dans les territoires palestiniens », assure Ehud Olmert, décrivant des « ennemis de l'intérieur ». La riposte d'Israël aux attaques terroristes du 7-Octobre, perpétrées par le Hamas, lui semble démesurée et fragilise l'image de l'État hébreu à l'étranger. « Aux États-Unis, il y a de plus en plus d'expressions de haine d'Israël, observe-t-il. On se cache en disant : Ils sont antisémites . Je ne pense pas qu'il n'y ait que des antisémites. Je pense que beaucoup d'entre eux sont anti-Israël à cause de ce qu'ils voient à la télévision et sur les réseaux sociaux. » Et d'ajouter : « C'est douloureux mais c'est une réaction de gens qui disent : Hey, les gars vous avez franchi toutes les lignes possibles et imaginables ». Si les négociations en vue d'un cessez-le-feu, tenues à Doha, patinent, Ehud Olmert dit toujours croire qu'un accord historique peut-être obtenu. C'est dans cette optique qu'il travaille de concert avec Nasser al-Kidwa, ancien ministre palestinien des Affaires étrangères. Donald Trump, lui, s'est montré d'un optimisme à toute épreuve ce lundi, puisqu'il espère que la question de Gaza soit « réglée » dès la semaine prochaine .